Vendredi 3 mars 2017 à 11:54


LES PHARES

http://catblog.cowblog.fr/images/divers/1phares.jpg

deux beaux livres sur les phares
http://catblog.cowblog.fr/images/divers/2phares.jpgl'histoire de tous les phares de France
de Francis Dreyer et jean-Christophe Fichou

http://catblog.cowblog.fr/images/divers/3phares.jpg
"phares ouest,carnet de bord d'un pêcheur d'images"
de Philip Plisson, Guillaume Plisson et daniel Charles

ci-dessous des liens sur les phares

fr.wikipedia.org/wiki/Phare

www.pharesdefrance.fr/

www.youtube.com/watch
l'émission télé "c'est pas sorcier" (les phares)

poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/charles_baudelaire/les_phares.html
(poème "les phares" de Charles baudelaire)


Dimanche 1er avril 2012 à 19:39

    
 Si dans tous les pays de culture chrétienne on trouve la tradition des oeufs de Pâques, ils ne sont pas apportés aux enfants de la même manière ! Chaque pays voire chaque région a sa tradition pour les oeufs de Pâques.

LES CLOCHES DE PÂQUES

La tradition la plus implantée en France veut que les cloches sonnent chaque jour de l'année pour inviter les fidèles à assister à la messe. Sauf au moment de Pâques, où elles sont silencieuses du Jeudi au Samedi saint.  Elles en profitent pour partir à Rome se faire bénir et elles rapportent des oeufs de toutes sortes aux enfants sages ! En traversant la France elles perdent oeufs, poules, poussin et lapin en chocolats à la plus grande joie des enfants qui dès midi passé partent à la chasse aux oeufs !

Dimanche 1er avril 2012 à 19:20

 

 

 

 

Historique de la détermination de la date de Pâques[

 

Après le 1er concile de Nicée en352, il fut décidé que le calcul de la date de Pâques  se ferait selon une règle fixe Ainsi, Pâques est célébré le dimanche après le 14e jour du premier mois lunaire du printemps, donc le dimanche après la première pleine lune  advenant pendant ou après l 'équinoxe de printemps. Dans la pratique, il est plus simple de revenir aux origines : Pâques correspond au premier dimanche qui suit la première pleine lune de Printemps. En revanche, la date peut varier suivant la longitude de la ville où l'on effectue l'observation. Les catholiques choisissent Rome

 

 

Finalement, toutes les églises acceptèrent la méthode d'Alexandrie qui place l'équinoxe de printemps dans l'hémisphère Nord le 21 mars (alors que le l'équinoxe astronomique se décale du 21 au 22 mars selon la périodicité des années bissextiles).

Églises orthodoxes et orientales

 

La fête de Pâques est célébrée avec beaucoup de solennité par les chrétiens orthodoxes. Cette fête n'a pas de date fixe, elle se célèbre après Pessa'h juive et dans la première semaine après la pleine lune.

Bien que certaines Églises orthodoxes divergent selon le calendrier de référence (grégorien ou julien), la date de Pâque est cependant commune à toutes les Églises orthodoxes (à l'exception de l’Église autonome de Finlande) parce qu'elle est partout fixée à partir du calendrier julien quel que soit le calendrier liturgique suivi.

Dans le calendrier grégorien, cela signifie qu'elle est fêtée entre le 4 avril et le 8 mai au plus tard.

 

Spécificités orthodoxes et orientales selon les pays

A l'annonce de la Résurrection, les fidèles reprennent en chœur les paroles suivantes: "Christ est ressuscité des morts. Par sa mort, il a vaincu la mort. Et aux morts il a donné la vie". La "lumière sainte" se propage dans l'assemblée des fidèles.

 

 

 

Dimanche 1er avril 2012 à 18:44

        La résurrection du ChristSainte Barbara,Sainte Catherinetriptyque de Lucas Cranach l'Ancien 

 
 Pâques est la plus importante fête religieuse chrétienne. Elle commémore la résurrection de Jésus-Christ, le troisième jour après sa passion. La solennité commence le dimanche de Pâques, qui marque pour les catholiques la fin du jeûne du carême, et dure pendant huit jours (semaine de Pâques ou semaine radieuse ou semaine des huit dimanches). Voir calendrier chrétien.

   « Pâque », du latin populaire *pascua, altération (par influence de pascua « nourriture », du verbe pascere « paître ») du latin écclésiastique Pascha, emprunté au grec πάσχα / páskha, lui-même emprunté à l'hébreu פסח Pessa'h « il passa [par-dessus] », d'où « passage », est le nom de la fête juive qui commémore la sortie d'Égypte. D'après les Évangiles, c'est pendant cette fête juive qu'eut lieu la résurrection de Jésus ; c'est pourquoi le nom en a été repris pour désigner la fête chrétienne.

 

    la » Pâque originelle juive et la fête chrétienne de Pâques. La première commémore la sortie d'Égypte par un repas rituel qui s'appelle aussi « la Pâque ». La fête chrétienne est multiple. Elle commémore à la fois la sortie d'Égypte, l'institution eucharistique lors du repas de la Pâque, la crucifixion du Christ et son repos au tombeau durant trois jours, sa résurrection, passage de la mort à la vie, et la nouvelle création inaugurée le troisième jour.

  Il existe également une Pâque quartodécimaine pratiquée par certaines Églises chrétiennes : certains groupes religieux, comme l'Église de Dieu (Septième Jour) ou certains Baptistes du Septième Jour, choisissent de pratiquer cette cérémonie en concordance avec la 

Pâque juive

 



 

 

Vendredi 16 mars 2012 à 21:49

Chicago River dyed green, focus on river.jpg   Khttp://www.dailymotion.com/pageitem/video/embedCode?request=%2Fvideo%2Fx4qahs

 

 Capitale de L'IRLANDE DUBLIN

Pause en ville en Irlande Légendes et symboles de la Saint Patrick

Une légende dit que Saint Patrick aurait débarrassé l'Irlande des serpents en les jetant tous dans la mer. Comme il en restait un dernier, Saint Patrick lui présenta une petite boite dans laquelle il le somma d'entrer. Le serpent déclara que la boite était trop petite pour le contenir, mais Saint Patrick lui rétorqua le contraire. Après une très longue discussion, le serpent décida finalement d'entrer dans la boite pour prouver à Saint Patrick qu'elle était réellement trop petite pour lui. A peine le serpent était-il entré dans la boite que le rusé Saint Patrick la ferma et la jeta dans la mer. 
Cette légende est une façon métaphorique de présenter l'action de Saint Patrick qui, en réalité, a certainement éradiqué beaucoup plus de rites païens que de serpents !

Parmi les symboles de la fête de la Saint Patrick, n'oublions pas de citer les leprechauns. Ce sont des farfadets malicieux qui aiment faire des farces aux humains. Ils possèdent une marmite remplie d'or, qu'ils cachent généralement au pied d'un arc en ciel. On dit que celui qui parvient à les suivre sans se faire repérer pourra leur dérober la fameuse marmite tant convoitée...


Vendredi 16 mars 2012 à 21:27

 

La Fête de la Saint Patrick

 

En Irlande, c'est la fête nationale

La Saint Patrick a lieu chaque année le 17 mars. C'est l'occasion pour les Irlandais de faire la fête : la bière coule à flot et des parades sont organisées. Les gens s'habillent également en vert, couleur traditionnelle de l'Irlande, et mettent un trèfle à leur boutonnière. Saint Patrick est considéré comme l'artisan principal de la christianisation de l'Irlande. Il fait l'objet d'une telle vénération que le jour de sa fête a été choisi par le gouvernement Irlandais comme jour de Fête nationale.

Origines et traditions de la St Patrick

Histoire de Saint Patrick

Saint Patrick, patron des Irlandais, n'est pas né en Irlande mais au nord de l'Angleterre actuelle, vers l'année 385. Adolescent, il fut enlevé par des pirates Irlandais et vendu en tant qu'esclave. Il vécut en Irlande comme berger jusqu'à l'âge de vingt ans. Un jour, dit-on, il eut une vision où Dieu lui suggérait de s'enfuir et de regagner sa terre natale. C'est ce qu'il fit, avec succès. Cependant, peu de temps après avoir retrouvé les siens, il se rendit compte qu'il ne se sentait plus chez lui dans son pays natal. Il voyagea beaucoup avant de regagner l'Irlande où il s'installa définitivement, cette fois de son plein gré. Il se consacra à prêcher l'évangile et à convertir les gens. Si le trèfle lui est associé, c'est tout simplement parce qu'il l'utilisait dans ses prêches comme un symbole de la sainte trinité.

 

Jeudi 1er mars 2012 à 20:17



 Toute la famille te souhaite une Bonne fête

N'oubliez pas de la souhaiter , elles sont la pour nous donner de l'amour de la joie et de la tendresse

 La fête des grands-mères a été créée en 
1987 par la marque de café, le Café Grand'Mère, du groupe Kraft Jacobs Suchard ; elle est donc d'origine purement commerciale. Depuis, en France, le premier dimanche de mars, les aïeules sont fêtées. Au cours des ans, cette fête a pris de plus en plus de popularité, faisant l'objet d'ateliers / concours dans les écoles, de campagnes promotionnelles, et étant évoquée dans la presse,. Elle est, dès lors, mentionnée dans certains calendriers français.

En octobre 2008, elle fut l'occasion d'une étude sociologique, commandée par l'association « Fête des grands-mères », consacrée à l'étude du rôle et de la place des grands-mères dans la famille et dans la société.


 

Jour Pays
Premier dimanche de mars Drapeau de la France France
Fête des grands-mères
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
04/03 02/03 01/03 07/03 06/03 04/03 03/03 02/03 01/03 06/03 05/03

 

La date de la fête des grands-mères est proche de celle de la journée de la femme, fixée au 8 mars.

Mardi 14 février 2012 à 19:56

  MardiGrasRag01.jpg
Mardi gras est une période festive quii marque la fin de la « semaine des sept jours gras » (autrefois appelés jours charnels)1.
Cette période pendant laquelle on festoie précède le mercredi des Cendres marquant le début du Carême.
Elle se situe donc juste avant la période de jeûne, c'est-à-dire -selon l'expression ancienne- avant le «carême-entrant» ou le «carême-prenant».
Les «Sept jours gras» se terminent en apothéose par le «mardi gras» et sont l'occasion d'un défoulement collectif.
L'esprit de jeûne et d'abstinence qui s'annonce est momentanément mis entre parenthèse: Place au carnaval ! 2

Samedi 21 janvier 2012 à 18:51

 
L'Histoire du Tir A L'Arc 
Le Tir à l’Arc est un sport dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Il n’est pas de peuplade en un 
coin du monde qui n’ait pas elle-même découvert le Tir à l’Arc, exception faite cependant de l’Australie, 
ce continent étrange dont les indigènes inventèrent le boomerang et s’en contentèrent à juste titre 
d’ailleurs. 
On a trouvé dans les grottes d’Espagne, des peintures rupestres évaluées à 10.000 ans avant J.C. 
On a découvert également des arcs fossilisés dans des tourbières et rivières, en Angleterre, en France et 
dans des fouilles de cités lacustres suisses datant de 8.000 ans. De plus, il est certain que ces arcs n’étaient 
pas les premiers conçus. 
Le matériel s’est vite perfectionné : bois durci au feu, flèches en pointes dentelées, utilisation de la pierre, 
de l’os et de l’empennage de plumes. 
Par contre, de nos jours encore la plupart des tribus africaines ne connaissent pas cette dernière 
amélioration indispensable quant à la précision du tir. 
Rapidement, dans la haute antiquité, les contrées peu pourvues en bois ont fabriqué des arcs par collage 
de bandes de cornes, d’os, de nerfs et de tendons créant ainsi les premiers arcs « composés », 1.000 ans 
avant les arcs actuels. 
La littérature abonde de récits hauts en couleur concernant l’arc et le tir à l’arc. 
Le premier grand archer connu serait ULYSSE . 
Mais les Egyptiens, les Perses, les Assyriens et tous les peuples de notre civilisation antique sans oublier 
certaines peuplades de l’Extrême-Orient eurent des armées composées uniquement d’archers, souvent des 
mercenaires originaires d’une même région. 
     
Il a été utilisé d’abord comme arme de chasse avant d’être utilisé au combat. 
Les Gaulois et les Francs n’utilisaient l’arc qu’à la chasse. Ils furent décimés lors de plusieurs batailles 
engagées, notamment contre les mercenaires Crétois et Numides des armées romaines. 
En France, c’est CHARLEMAGNE qui fut le 
premier à comprendre la valeur de l’arc au 
combat. Dans capitulaires, il a créé les 
premières Compagnies en fixant les conditions 
de recrutement et d’équipement des archers. 
A sa mort en l’an 814, plus personne ne fait 
respecter ces ordonnances. 
Ce sont les Normands qui remettent au goût du jour l’arc à la guerre. 
C’est en effet grâce en grande partie aux archers normands que 
GUILLAUME le Conquérant gagne la Bataille d’Hastings le 14 Octobre 
1066. Les Français abandonnent l’arc au profit de l’arbalète. 
La conquête de l’Angleterre terminée, l’arc devient l’arme nationale. 
C’est sous le règne d’EDOUARD III que commence la Guerre de Cent 
Ans. Il y oppose ses archers aux arbalétriers français et espagnols. 
Malgré le perfectionnement de cette nouvelle arme, l’arc s’est révélé supérieur tant par sa vitesse de tir 
que ses facilités d’utilisation. 
A la fin de la Guerre de Cents Ans, CHARLES V impressionné par les exploits des archers, fait renaître
le goût de l’arc en France. 
En peu de temps, les archers français peuvent rivaliser d’adresse avec leurs adversaires. 
A sa mort en 1380, son fils CHARLES VI sous la pression de l’Aristocratie, fait cesser le Tir à l’Arc : 
« SI ENSEMBLE SE METTENT LES ARCHERS, ILS SERONT 
PLUS PUISSANTS QUE PRINCES ET NOBLES » 
Le résultat ne se fait pas attendre : c’est le désastre d’Azincourt en 1415 ! 
Les Anglais ont pris les mesures les plus strictes pour préserver l’armée 
nationale. CHARLES VII créé un corps de Cavalerie permanente, 
comprenant des archers montés. Ceci ne donne pas de résultats 
satisfaisants et par l’ordonnance de Montils-Les-Tours, le 28 Avril 1448, il 
procède à la création des Francs-Archers. 

Chaque ville en fournit un nombre proportionné à la population. Ceux-ci doivent 
répondre à l’appel du Roy en cas de danger menaçant le Pays. 3
Chaque Franc-Archer, qui est nommé aussi Franc-Taupin (de taupe), est armé 
d’un Grand Arc, d’un carquois contenant 12 à 18 flèches suivant les régions et de 
la vouge, sorte de lance terminée par une lame large, il peut avoir également une 
épée et une dague. 

Ces soldats sont : 
« eslus (élus) et choisis parmi les plus droiets (adroits) et aisés pour le faiet et l’exercice de l’Arc qui se 
pouvant trouver en chaque paroisse sans avoir égard, ni faveur à la richesse et aux requêtes que l’on 
pourrait sur ce faire… » 
Nous pouvons voir ici les origines réelles de nos Compagnies. Il est à noter cependant que la création de 
la Chevalerie de l’Arc remonte à CHARLES V. 
Descendants des archers du Moyen-Age, les Chevaliers actuels sont les successeurs des Francs-Archers 
qui figurèrent avec honneur dans nos premières armées permanentes. 
       
En l’an 1453, CHARLES VII réorganise la Garde écossaise et la présente aux archers du Royaume, 
comme un modèle d’adresse, de courage et de dévouement. 
Sous le règne de LOUIS XI, l’arbalète et l’artillerie se développent et vers la fin de son règne, il supprime 
les Francs-Archers. 
Ils sont rétablis par CHARLES VIII et subsistent sous LOUIS XII. 
Les Francs-Archers sont définitivement supprimés sous le règne de FRANCOIS 1er
Seule subsiste la Garde écossaise. 
 
L’ LLL’origine de nos Compagnies Actuelles ’’  
Comme nous l’avons dit plus avant, elles sont issues d’organismes semimilitaires, semi-civils au sein desquels les milices villageoises s’entraînaient 
en temps de paix. 
L’insécurité dans les campagnes a poussé les serfs, les artisans et les 
bourgeois d’une même localité à se grouper dans un de défense, à s’armer et à 
s’entraîner le dimanche. 
Organisés en Serments ou Compagnies, dotés de franchises et de privilèges 
spéciaux par tous les Rois de France depuis CHARLES V jusqu’à LOUIS XI, 
les chevaliers marchèrent en tête de la milice bourgeoise dont ils fournirent 
l’élite et la partie la plus active. 
LOUIS IX dit SAINT-LOUIS, en l’an 1320, publie une ordonnance par 
laquelle chacun est requis de pratiquer l’exercice du « Noble jeu de l’Arc » à 
l’exclusion de tout autre. Il s’était fait inscrire comme membre d’une 
Compagnie de Paris. 
       
En 1369, CHARLES V ordonne que : 
« Ses sujets prennent et s’entendent à prendre leurs jeux et ébattements à eux exercer et habiliter en
fait de traiets (flèches) d’Arcs et d’Arbalètes en beaux lieux et places convenables à ce, dans les villes et 
terroirs du Royaume et fassent leurs dons (Prix) au milieu tréant (meilleur tireur) et leurs Fêtes et joies 
comme bon leur semblera… Ordre est donné aux Sénéchaux, Baillis, Prévôts et autres Officiers du 
Royaume de mettre en exécution la dite ordonnance de point en point sous peine d’encourir notre 
indignation ». 
Cette ordonnance resta longtemps en vigueur. 
A l’instar des Corporations d’artisans ou de commerçants, les Compagnies se plaçaient sous le patronage 
d’un Saint, dont le plus connu est de nos jours SAINT SEBASTIEN. 
Pour se distinguer des arbalétriers, des arquebusiers et pour rappeler l’ancienneté de leur arme, les archers 
codifièrent et mirent par écrit ce que l’on appèle encore de nos jours la Chevalerie de l’Arc. 
Le tir principal dans nos Compagnies d’Arc est le BEURSAULT (ou BEURCEAU). Le tir se pratique à 
50 mètres en aller et retour. 
La Chevalerie de l’Arc prenant modèle sur la Chevalerie du haut Moyen-Age, dont les Statuts stipulent : 
« Le Chevalier, sitôt qu’il est élevé à la dignité de l’Ordre doit, exempt de tous vices et de tous défauts, réunir en lui toutes les vertus et toutes les perfections et honorer toutes les deux », est parvenu dans son esprit jusqu’à nos jours et pratiquée dans les Compagnies. 
Tant que les Souverains virent un intérêt militaire à soutenir les archers, ceux-ci bénéficièrent de privilèges et de franchises qui disparurent pour n’être conservés que pour le Roi et l’Empereur de chaque Compagnie. 

Les premiers droits et privilèges des archers ont été établis en l’an 1410. Ils donnaient droits aux archers d’ouvrir des débits de boissons et auberges, le Roi de l’année ayant abattu l’Oiseau était exempt de taxes, dîmes et gabelle pour l’année et l’Empereur qui avant abattu l’Oiseau trois années consécutives était exempt à vie (Heureux temps !). 
L’Edition originale des « Statuts et Règlements Généraux pour toutes les Compagnie du Noble Jeu de l’Arc et Confréries de SAINT-SEBASTIEN dans le Royaume de France » a été promulguée par Monseigneur Henry Charles Arnauld de POMPONNE en 1733 en l’Abbaye de Saint-Médard à Soissons dont il était l’Abbé commendataire, date de 1734. Il créa également en 1732 la 1ère Compagnie d’Arc de Nogent-sur-Marne. 
L’Abbé de POMPONNE , fixé à Nogent, tint à y créer une Confrérie du Jeu de l’Arc, à l’instar de celles qui fleurissaient dans le Soissonnais. 
L’Etablissement à Nogent-sur-Marne d’une Compagnie « du Noble Jeu de l’Arc » remonte en effet au 31 Août 1732.  
Les Statuts et Règlements Généraux furent reproduits en version intégrale et dans le respect de l’orthographe originale par Victor FOUQUE en 1852 
(Recherches historiques sur les Corporations des Archers, Henry Charles Arnauld de Pomponne des Arbalétriers et des Arquebusiers). Par les soins du Chevalier GEOFFROY, Capitaine de la Compagnie de Pierrefonds, E. LECONTE les réimprime à Crépyen-Valois en 1887, à destination plus immédiate des Chevaliers de l’Arc. 


De nombreuses Compagnies placées sous le patronage d’un Saint se doublaient d’une Confrérie Religieuse. C’est pourquoi à la Révolution elles devinrent suspectes. 
L’Assemblée Législative, par Décret du 13 Juin 1790, en prononçant la dissolution des Compagnies en incorpore les membres de la Garde Nationale ordonnant la suppression des uniformes et insignes et la destruction des étendards et des archives. Le Décret du 24 Avril 1793 ordonne la vente des biens des archers par adjudication aux Biens Nationaux. 
 
Après la Révolution de 1789 et la dissolution de toutes les Compagnies d’Arc et des Confréries de SaintSébastien, les anciens archers ont, en Pays d’Arc, reformé des Compagnies de tir à l’arc, d’abord dans la région de Château-Thierry et se sont réunies en groupements de caractère étroitement régional qui ont pris nom de Rondes l’Aisne, de l’Oise et de la Somme, formées exclusivement en vue de l’organisation de leurs Bouquets Provinciaux et dans la Région Parisienne, celui de Familles : de Paris, de Vincennes, de Beauté, de la Brie. Mais il n’existait pas de lien ni de cohésion entre les Compagnies ou de Comité élu chargé de les représenter à l’occasion des concours officiels, nationaux ou internationaux. 

L’appel à la Chevalerie établi lors des différents entre les Compagnies, les Rondes ou les Familles donnait lieu à des sanctions d’une autorité facile à contester. 
Lors de la préparation des Jeux Olympiques organisés à l’occasion de l’Exposition Universelle de Paris en 1900, Monsieur JAY, Capitaine de la Compagnie d’Arc de Saint-Pierre Montmartre et plusieurs autres 
Capitaines de la Seine et de l’Oise réunirent une Assemblée plénière de la Chevalerie qui se tint le 9 Avril 1899 en la Mairie du 10ème arrondissement de Paris et adopta les Statuts et Règlements d’une Fédération des Compagnies d’Arc de l’Ile de France sous la Présidence de Monsieur JAY. 
En 1911, ce titre fut changé en celui de Fédération des Compagnies d’Arc de France et agréée par le Ministre de la Guerre le 31 Décembre 1920. 
 

Samedi 21 janvier 2012 à 18:24

 Depuis 10 000 ans au moins, le tir à l'arc fut pratiqué pour chasser, et pour faire la guerre. Vers 1500, l'arrivée de l'arquebuse entraîne une disparition progressive de l'utilisation guerrière de l'arc. Le tir à l'arc devient alors un loisir puis un sport à part entière. L'une des premières compétitions se déroule en 1583, en Angleterre, avec plus de 3 000 participants. À partir du xixe siècle on se sert de l'arc pour les loisirs, bien que l’utilisation pour la chasse ne disparaisse pas complètement. La chasse à l'arc est maintenant redevenue populaire au Canada.

les compétitions de tir à l'arc faisait déjà partie des Jeux olympiques de 1900, 1904, 1908 et 1920 puis, après une longue interruption, le tir à l’arc y fut réintroduit en 1972.

Organisations[modifier]Arc long anglais

Les différents types d'arc[modifier]

Les arcs utilisés de nos jours n'ont plus rien à voir avec leurs ancêtres. Le bois a souvent été remplacé par des fibres de verre ou de carbone et de l'aluminium. Ils sont équipés d'un viseur, d'un repose-flèche, de stabilisateurs, d'amortisseurs, de poids, et, pour certains, de cames (poulies dont l'axe est excentré) qui démultiplient la puissance de l'arc. Ainsi, lors des compétitions, les flèches tirées vers la cible peuvent avoir une vitesse dépassant 300 km/h.

Parmi les arcs modernes, on distingue plusieurs types d'arc :

  • les arcs longs ou longbow, descendants des arcs anglais, n'ayant qu'une seule courbure de branche.
  • les arcs à poulies ou arcs compound : un système de poulies permet de démultiplier la force, une poulie asymétrique permet d'avoir une bonne accélération au moment du décochage, ainsi qu'une force de maintien plus faible.
  • l'arc « recurve » classique : arc utilisé aujourd'hui en compétition catégorie classique (catégorie olympique) ; la forme dite « recurve » (branches recourbées) existe aussi pour les arcs chasse (« monobloc » ou non).

Pour des informations détaillées

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